Reconnaissance des terres d'Etobicoke
Le siège social de Prophix se trouve sur les terres du Traité 13, un territoire traditionnel des Mississaugas de la Première nation de Credit, des Haudenosaunee et des Wendat, des protecteurs de l'environnement et des gardiens de la tradition aux racines culturelles profondes. Nous sommes ici parce que cette terre a été occupée. Nous reconnaissons notre responsabilité collective dans la reconnaissance de l'histoire coloniale et de ses implications actuelles. Nous sommes reconnaissants de travailler sur cette terre et d'avoir l'occasion d'honorer les Premières nations, les Métis et les Inuits.
Reconnaître les premiers gardiens des lieux où nous vivons, jouons et travaillons permet de sensibiliser et d'honorer les habitants de ces terres. Il ne s'agit là que d'une étape dans les efforts que nous déployons pour renforcer et soutenir les Premières nations, les Métis et les Inuits. Nous nous engageons à faire le nécessaire pour réduire les inégalités dont souffrent les nombreuses cultures uniques des peuples originels de l'île de la Tortue.
Pour commencer, il est important de comprendre que, même dans le cadre d'un traité, la question n'est pas réglée :
"L'interprétation des traités est censée favoriser les autochtones, mais les traités sont rédigés en anglais, généralement du point de vue de la Couronne, et ne reflètent que très peu, voire pas du tout, le point de vue des autochtones qui les signent.
...Il y a beaucoup d'histoire à déterrer pour comprendre tous les points de vue. Les traités ont été élaborés par le gouvernement dans un but précis : revendiquer la terre. Ils sont injustes, mensongers et sans scrupules dans la plupart des cas, et parfois tout simplement erronés. Les traités parlent également de propriété de la terre. Un concept étranger aux peuples autochtones historiques de cette terre.
...Ils étaient désemparés lorsqu'il s'agissait de négocier des traités. Aujourd'hui encore, lorsque je parle de propriété d'une terre, je fais des compromis, car je considère que notre Terre nourricière est vivante. L'énergie, l'esprit et la vie existent dans toutes les choses, alors comment peut-on posséder tout cela ? Faut-il s'étonner que les Premières nations aient été exploitées lors de la conclusion de traités, alors que les perspectives mondiales des différentes nations étaient si différentes ?
- Chef R. Stacey Laforme des Mississaugas de la Première nation de Credit
Se réconcilier, c'est revenir à de bons termes. Il faut d'abord apprendre la vérité. Cela dépend de la nation, voire de l'individu. Aucun peuple n'a les mêmes expériences. Nous vous invitons à prendre le temps d'écouter et d'apprendre les nombreuses vérités de notre histoire commune.
Prophix soutient cette démarche auprès de ses employés en leur donnant l'occasion d'entendre certaines des perspectives variées des peuples d'origine et de leurs défenseurs, comme par exemple :
Brittany Mathews, coordinatrice de la réconciliation et de la recherche à la Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations du Canada
Gimaa R. Stacey Laforme, chef élu de la Première nation des Mississaugas de Credit (PNCM), auteur de Living in the Tall Grass : Poems of Reconciliation (ISBN : 9781988824055) et Love Life Loss and a little bit of hope : Poèmes de l'âme (ISBN : 9781990735431)
Cathie Jamieson, artiste anishinaabe et dirigeante élue de la communauté de la Première nation des Mississaugas de Credit (PNCM) de 2015 à 2021.
Cindy Crowe, aînée des Opwaaganisiniing, gardienne de la loge, auteure de Walking with Grey Wolf : A Personal Spiritual Journey (ISBN : 9781667822655)
Présentation duCentre culturel Woodlandsur la vérité et la réconciliation
Janice Makokis, nehiyaw iskwew (femme crie), défenseur des droits des autochtones et juriste, qui s'efforce de remédier au traumatisme intergénérationnel causé par les pensionnats, est titulaire d'une licence en études autochtones, d'une maîtrise en gouvernance autochtone et d'une licence en droit.
Nous nous efforçons d'aider la communauté mondiale par le biais de la responsabilité sociale des entreprises. Au premier trimestre 2021, les employés ont choisiSociété de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nationscomme bénéficiaire de notre don au projet Purpose. Nous nous réjouissons à l'idée de soutenir d'autres causes connexes afin d'améliorer la sensibilisation et de rechercher la réconciliation.
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