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L'évolution de la budgétisation (partie 3) : Les résultats
Paul Sharman, expert du secteur, et Darren Griffith, directeur financier de Prophix, poursuivent leur discussion sur l'évolution de la budgétisation. Dans ce billet, Paul et Darren réfléchissent à l'é
juillet 23, 2015Paul Sharman, expert du secteur, et Darren Griffith, directeur financier de Prophix, poursuivent leur discussion sur l'évolution de la budgétisation. Dans ce billet, Paul et Darren réfléchissent à l'évolution des résultats de la budgétisation.
Darren Griffith (DG): De par sa nature même, la budgétisation suscite toujours une certaine forme d'action. La vérité est que, parallèlement aux actions prévues, la budgétisation entraîne des conséquences inattendues pour les entreprises. Comment ces conséquences ont-elles évolué au cours des dernières années ?
Paul Sharman (PS): Commençons par l'apogée de la budgétisation, c'est-à-dire des années 1970 aux années 1990. Au cours de cette période, le processus de budgétisation a eu de nombreux résultats positifs. Par exemple, la budgétisation a permis de créer des plans départementaux qui articulaient clairement les attentes en matière de performance pour les gestionnaires. Un autre résultat de la budgétisation a été le développement de points de référence communs pour encourager l'alignement opérationnel au sein d'une entreprise.
Mais la budgétisation a involontairement renforcé un type d'état d'esprit rigide. Une fois les budgets établis, ils sont devenus la pierre de touche par rapport à laquelle toutes les actions ont été jugées raisonnables ou souhaitables. La flexibilité nécessaire pour répondre à l'évolution des conditions du marché, à l'évolution des conditions réglementaires ou aux fluctuations des performances de l'organisation était considérablement réduite. Par extension, la budgétisation décourageait les gestionnaires d'envisager ou d'explorer toute innovation qui n'avait pas été anticipée au préalable.
DG: C'est à cette époque que la budgétisation a également donné lieu à des excès en fin d'année, engendrant une mentalité du type "on s'en sert ou on le perd".
PS: C'est tout à fait vrai. En fait, la budgétisation a involontairement encouragé les gestionnaires à dépenser de manière irrationnelle. C'est le comble de l'ironie quand on sait que la budgétisation est censée garantir des comportements responsables.
DG: Aujourd'hui, il est très encourageant de constater que les attentes des professionnels de la financeconcernant les résultats de la budgétisation ont évolué. Il y a une réelle reconnaissance du fait que les objectifs à court terme doivent mener à la réalisation d'objectifs stratégiques à long terme qui augmentent la valeur pour l'actionnaire.
PS: Il s'agit là d'un changement fondamental et cataclysmique. Résultat : le principal résultat de la budgétisation est désormais l'agilité organisationnelle. Cela se traduit par des plans et des objectifs qui sont constamment revus et mis à jour en fonction de l'évolution des conditions commerciales. Dans le même ordre d'idées, les directeurs de département et de fonction sont de plus en plus reconnus pour leur capacité à innover de manière à ce que les entreprises atteignent leurs objectifs stratégiques - au lieu de se contenter de mettre l'accent sur les aspects tactiques - et on leur donne les moyens de le faire.
DG: L'avenir est d'autant plus encourageant que l'alignement opérationnel lui-même devient un résultat de la budgétisation.
PS: C'est le Saint Graal. La bonne nouvelle, c'est qu'il est en fait réalisable. Les professionnels de la finance exploitent rapidement le pouvoir de l'automatisation. Cette automatisation sert de catalyseur clé pour transformer le résultat de la budgétisation de documents statiques, annuels, encombrants et pénibles à créer en plans financiers intégrés - des plans vivants qui relient efficacement les objectifs stratégiques, les plans opérationnels et les plans financiers.
Dans les prochains blogs, Darren et Paul reviendront sur l'évolution de la budgétisation.
[tabs slidertype="simple"] [tab]Note : Dans Evolution de la budgétisation (Partie 1), la façon dont les objectifs de la budgétisation ont changé a été examinée. Dans l'évolution de la budgétisation (partie 2), l'accent a été mis sur la façon dont le processus de budgétisation et les technologies connexes ont progressé.
Paul Sharman, expert du secteur, et Darren Griffith, directeur financier de Prophix, poursuivent leur discussion sur l'évolution de la budgétisation. Dans ce billet, Paul et Darren réfléchissent à l'évolution des résultats de la budgétisation.
Darren Griffith (DG): De par sa nature même, la budgétisation suscite toujours une certaine forme d'action. La vérité est que, parallèlement aux actions prévues, la budgétisation entraîne des conséquences inattendues pour les entreprises. Comment ces conséquences ont-elles évolué au cours des dernières années ?
Paul Sharman (PS): Commençons par l'apogée de la budgétisation, c'est-à-dire des années 1970 aux années 1990. Au cours de cette période, le processus de budgétisation a eu de nombreux résultats positifs. Par exemple, la budgétisation a permis de créer des plans départementaux qui articulaient clairement les attentes en matière de performance pour les gestionnaires. Un autre résultat de la budgétisation a été le développement de points de référence communs pour encourager l'alignement opérationnel au sein d'une entreprise.
Mais la budgétisation a involontairement renforcé un type d'état d'esprit rigide. Une fois les budgets établis, ils sont devenus la pierre de touche par rapport à laquelle toutes les actions ont été jugées raisonnables ou souhaitables. La flexibilité nécessaire pour répondre à l'évolution des conditions du marché, à l'évolution des conditions réglementaires ou aux fluctuations des performances de l'organisation était considérablement réduite. Par extension, la budgétisation décourageait les gestionnaires d'envisager ou d'explorer toute innovation qui n'avait pas été anticipée au préalable.
DG: C'est à cette époque que la budgétisation a également donné lieu à des excès en fin d'année, engendrant une mentalité du type "on s'en sert ou on le perd".
PS: C'est tout à fait vrai. En fait, la budgétisation a involontairement encouragé les gestionnaires à dépenser de manière irrationnelle. C'est le comble de l'ironie quand on sait que la budgétisation est censée garantir des comportements responsables.
DG: Aujourd'hui, il est très encourageant de constater que les attentes des professionnels de la financeconcernant les résultats de la budgétisation ont évolué. Il y a une réelle reconnaissance du fait que les objectifs à court terme doivent mener à la réalisation d'objectifs stratégiques à long terme qui augmentent la valeur pour l'actionnaire.
PS: Il s'agit là d'un changement fondamental et cataclysmique. Résultat : le principal résultat de la budgétisation est désormais l'agilité organisationnelle. Cela se traduit par des plans et des objectifs qui sont constamment revus et mis à jour en fonction de l'évolution des conditions commerciales. Dans le même ordre d'idées, les directeurs de département et de fonction sont de plus en plus reconnus pour leur capacité à innover de manière à ce que les entreprises atteignent leurs objectifs stratégiques - au lieu de se contenter de mettre l'accent sur les aspects tactiques - et on leur donne les moyens de le faire.
DG: L'avenir est d'autant plus encourageant que l'alignement opérationnel devient lui-même un résultat de la budgétisation.
PS: C'est le Saint Graal. La bonne nouvelle, c'est qu'il est en fait réalisable. Les professionnels de la finance exploitent rapidement le pouvoir de l'automatisation. Cette automatisation sert de catalyseur clé pour transformer le résultat de la budgétisation de documents statiques, annuels, encombrants et pénibles à créer en plans financiers intégrés - des plans vivants qui relient efficacement les objectifs stratégiques, les plans opérationnels et les plans financiers.
Dans les prochains blogs, Darren et Paul reviendront sur l'évolution de la budgétisation.
[tabs slidertype="simple"] [tab]Note : Dans Evolution de la budgétisation (Partie 1), la manière dont les objectifs de la budgétisation ont changé a été examinée. Dans l'évolution de la budgétisation (partie 2), l'accent a été mis sur la manière dont le processus de budgétisation et les technologies connexes ont progressé.